1817, Angleterre. Lady Victoria Aston est une grande amatrice des livres de Jane Austen. Elle a 16 ans et vit une vie heureuse dans le domaine familial. Elle n’est pas pressée de faire son entrée dans le monde.
Mais un drame familial accélère les choses. Sa soeur aînée, Althéa fuit son mari violent. Afin que le domaine reste dans la famille, Vicky doit se marier rapidement. Et elle ne manque pas de prétendants ! M. Silby, maladroit et ennuyeux, M. Carmichael, un riche homme d’affaire et Nicolas, son ami d’enfance, nouveau Comte de Halworth désargenté.
Mais la vie ne déroule pas forcément comme dans les livres de Jane Austen.
Mon avis
Une bonne surprise. L’histoire se réfère souvent à Orgueil et préjugés sans jamais le parodier. Il y a de la romance, mais elle ne prend pas toute la place. Les intrigues se tiennent. L’auteure aborde une question historique intéressante : la séparation et le divorce dans l’aristocratie anglaise au 19e siècle.
Les personnages sont attachants (ou détestables dans le cas de l’affreux mari violent).
Vicky est volontaire et a des envies d’indépendance. Elle rêve d’un mariage d’amour avec un homme qui la considérerait comme son égale. Ce qui n’est pas vraiment dans l’air du temps où une lady se doit être douce et ne pas ‘immiscer dans la gestion d’un domaine.
Les intrigues ne sont pas très complexes même si il est vrai qu’apparemment la vie d’une jeune fille à marier n’est pas de tout repos : de nombreux bals où chaque jeune fille se jauge afin d’avoir le meilleur prétendant, des promenades en calèche qui se terminent en accident, des enlèvements, un beau frère barjot….Bref la vie de Vicky s’anime énormément.
Chose étonnante : à la lecture, on n’a pas l’impression de lire du Young adulte. Le ton n’est pas enfantin du tout malgré la romance.
Nouvelle lecture : Le syndrome du spaghettide Marie Vareille aux éditions Pocket junior. Il a gagné le Grand prix Babelio jeune adulte en 2021 et existe en versio audio.
L’histoire
Léa, 16 ans, rêve d’un grand avenir sur les terrains de basket. Avec son père qui la coache et son meilleur ami Nicolas, ils ont un grand projet : le Map. Léa et Nicolas joueront dans les plus grandes équipes des USA. Elle vit, respire et dort basket. Elle ira à l’INSEP à la rentrée.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Mais la mort brutale du père de Léa à cause du syndrome de Marfan brise se rêve et change à jamais la vie de Léa.
Comment vivre une vie d’adolescente normale après le deuil d’un parent aimé et adulé ? Comment accepter d’abandonner ses rêves de basket à cause d’une maladie héréditaire ?
Sa rencontre avec Anthony lui permettra de surmonter ce deuil et de faire ses premiers pas dans la vie d’adulte.
Mon avis
Ce roman réaliste met en avant une maladie héréditaire : le syndrome de Marfan. C’est une maladie génétique rare. Il est caractérisé par l’atteinte d’un ou plusieurs organes et peut notamment provoquer des troubles squelettiques (grande taille, scoliose), ophtalmologiques, cardiaques.
L’histoire est inspirée de la vie réelle de l’auteur. Le ton est juste et on s’attache à ces personnages.
On assiste au prévisible croisement de deux personnages qui viennent de deux milieux différents. Mais c’est justement ces différences qui leur donnent la force de se battre.
Léa est forte et doit s’imposer dans un sport collectif ou la mixité n’est pas vraiment reconnu. Elle est plus forte que certains garçons et cela est plutôt mal vu. Son père la protégeait et sa mort a plongé la jeune fille dans un profond désarroi. L’annonce de sa maladie encore plus. La psychologie des personnages est juste et touchante.
Enfin, ce livre juste sur l’adolescence et le deuil a toute sa place sur les étagères des CDI.
Titre tout indiqué vu la météo par très estivale de cet été :L’odeur de la pluiede Gwendoline Vervel chez l’éditeur Scrinéo.
L’histoire
Mélodie et Faustine, meilleures amies depuis toujours rentrent au lycée. Tous les ans, dans une boîte cachée, elles écrivent leurs bonnes résolutions. Cette année cela sera « sortir avec les frères Fisch « , les beaux gosses ultra populaires du lycée et perdre leur virginité si possible avec l’un d’eux.
Fred est nouveau dans le lycée. Il est frêle et a été harcelé au collège. Pour lui, le lycée est un nouveau départ car il a un petit secret.
On suit la vie de ces adolescents jusqu’à une soirée qui devait être la soirée de leur vie et qui a virée au cauchemar mettant fin au rêve de passer une année idyllique.
Mon avis
On s’attache facilement aux personnages. Fred intrigue par son secret.
Le thème du transgenre est abordé avec délicatesse. On ressent bien toute la difficulté d’intégration que peut connaitre un adolescent face à cette situation. Le harcèlement, la question de l’identité est bien présent dans ce personnage.
La question de la popularité ou non est bien présente : Les frères Colin en sont l’exemple même. Sous prétexte d’être ultra populaires, ils se croient tout permis et non aucun respect pour les filles. Elles ne servent qu’à assouvir leurs besoins.
Ce roman est poignant parce que justement les victimes ne se laissent pas faire. L’amitié, la solidarité et la bienveillance l’emportent sur l’intolérance, et l’on découvre qu’il est possible de se lever et de se battre contre l’injustice, même quand on est lycéen.
La première fois, la consommation d’alcool chez les adolescents sont également des thèmes très présents dans ce roman. C’est pour cela qu’à mon avis il n’est pas à laisser dans les mains des plus jeunes collégiens.
Un futur classique des CDI a mettre entre les mains de 4e et 3e uniquement.
Roméo est un lycée à part. Il n’aime pas le foot, il est discret, parle peu, lit des romans et écoute de la musique « de vieux ». Il est total en décalage avec les autres et avec sa famille. Il ne comprend pas pourquoi les autres beuglent et s’agitent, il ne veut pas être un mouton de ce troupeau qui se moque de tous ceux qui sont différents, parle mal des filles et agit mal avec elles. Il ne se reconnaît pas dans cette image de garçon à laquelle la société lui demande de coller. Chez lui, ses parents semblent ne pas le voir. Au milieu de ce monde bruyant, il trouve refuge dans la boutique de musique de son oncle, fan de vieux groupes rock.
Mais alors qu’il fuit les ados de son âge pourquoi l’histoire débute-t-elle sur Roméo dans le coma sur un lit d’hôpital ? Et surtout qui est la charmante jeune fille qui le veille ?
Mon avis
Cela fait du bien d’avoir un récit vu du point de vue masculin. De voir que tous les garçons ne sont pas de gros beaufs. Qu’être sensible, gentil etc.. Ce n’est pas une faiblesse mais juste être un être humain.
Les références musicales sont très chouettes.
Le texte est en vers libres et des chapitres sont extrêmement courts. Un ton Beaucoup de thèmes importants abordés de façon très juste : la notion de virilité, le désir, la différence, le harcèlement et le « revenge porn ». On a envie d’être à côté de cet ado et de le soutenir.
Ce livre peut tout à fait être utiliser dans le cadre d’une réflexion sur l’égalité filles/garçons tant le héros nous pousse à s’interroger sur ce qu’est être un garçon à l’adolescence. Les personnages ne sont à aucun moment caricaturaux.
1786. Alma, 13 ans qui vit heureuse avec ses parents dans une vallée protégée de l’Afrique. Sa mère est la dernière descendante des Okos, peuple très recherché par les négriers.
Un jour son frère disparait et elle se met en tête de le retrouver. Elle quitte la vallée.
Dans le port de Lisbonne, Joseph Mars, lui, embarque clandestinement à bord d’un navire de traite, La Douce Amélie. Cet orphelin de 14 ans est à la recherche d’un immense trésor.
Le chemin de nos 2 héros vont se croiser entre l’Afrique et les Antilles.
Mon avis
J’avais déjà lu de Timothé de Fombelle, Tobbie Lolness. On y retrouve le même style. L’histoire est bien racontée même j’avoue avoir eu quelques instants un peu long?
Le récit oscille entre le destin de différents personnages :
Alma, jeune fille courageuse quitte sans hésiter son environnement familier pour retrouver son frère.
Joseph Mars découvre la vie sur un navire négrier. C’est un orphelin de 14 ans. il embarque sur la Douce Amélie à Lisbonne avec une idée en tête : retrouver un trésor.
Amélie de Bassac, la fille de l’armateur de la Douce Amélie. Elle a 14 ans et est déjà très impliquée dans les affaires de son père.
Gardel, le capitaine de la Douce Amélie qui ne rêve que de fortune au détriment de la vie et du bien-être de sa « marchandise ».
L’histoire est prenante, mais j’ai eu un peu de mal à m’attacher aux personnages car les changements de personnages sont trop fréquents pour avoir le temps de s’attacher à eux.
Le commerce triangulaire est bien expliqué. On imagine sans peine la vie à bord d’un bateau négrier.
Les illustrations de François Place sont magnifiques et participent à rendre compte de l’ambiance de l’époque.
Alma t.1: «Le vent se lève», François Place.
Ce livre est tout à fait adapté pour des collégiens et devrait beaucoup leur plaire.
Je continue mes lectures du prix Collégiens lecteurs de Gironde : « En plein vol » de Marion Fargetton et Jean-Christophe Texier chez Rageot.
L’histoire
Jules et Romane, deux jeunes Bordelais se rencontrent à la Fac. Coup de foudre amical entre Jules, jeune homosexuel en froid avec ses parents et Romane tous deux fraîchement arrivés à Paris.
Tous les deux sont étudiants en sociologie sans savoir si cela correspond vraiment à une future orientation professionnelle ou si cela doit les emmener plus loin. Découverte de l’indépendance, premier choix d’adulte, maladie, drogue,…Nos deux héros entrent dans l’âge adulte.
Mon avis
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire. Cela vient peut être du fait que « En plein vol » est la suite « Quand vient la vague » que je n’ai pas lu.
Jules est un ami de Nina, la soeur de Clément, le petit ami de Romane. On y voit plusieurs thématiques :
Vivre et annoncer son homosexualité pour un ado. Il est souvent fait mention de l’association « Le refuge » qui aide énormément Jules.
La drogue et la difficulté de ne pas pouvoir sauver tout le monde même si on le souhaite très fort.
L’endométriose dont souffre Romane. Maladie féminine difficilement reconnue et détectée. Souffrir n’est pas acceptable et Romane montre bien qu’il ne faut pas lâcher l’affaire quitte à avoir plusieurs avis médicales.
La vie et la représentation des sans-abris. même si finalement cela est plus survolé qu’approfondi. Il y a une impression que vivre dans la rue, c’est dur mais pas si grave.
Pour une fois, c’est l’héroïne qui a un amoureux de 2 ans son cadet. On voit bien que cela est mal vu par ses condisciples masculins. Alors que si c’était l’inverse, la question ne se poserait même pas. L’égalité filles-garçons et la lutte contre le sexisme sont l’un des thèmes de ce livre.
Ce livre peut être lu par de très bons 4e matures, mais surtout niveau 3e, les relations sexuelles étaient assez souvent mentionnées. Pour les autres niveaux, il va falloir envisager un accompagnement.
Il me reste encore 3 livres à lire. La Covid complique la mise en place d’un comité de lecture puisqu’il faut limiter les brassages.
Suite de mes lectures pour le prix Collégiens lecteurs de Gironde 2021 : « L’âge des possibles » de Marie Chartres aux Editions L’école des loisirs.
L’histoire
Saul et Rachel, 2 jeunes Amish quittent en secret leur communauté pour vivre en amoureux leur Rumspringa, sorte de voyage de découverte du monde contemporain afin de s’assurer de son choix de rester dans la communauté pour Chicago.
Temple vit dans une petite ville de campagne où ses parents tiennent l’épicerie familiale. Elle doit rejoindre seule sa sœur à la grande ville, Chicago. Mais tout ne se passe pas comme prévu…
Mon avis
L’histoire se raconte par une alternance de 3 points de vue :
Celui de Saul, amoureux fou de Rachel, qui découvre avec enthousiasme la ville.
Rachel qui a besoin de tout cadrer et aime materner son entourage. Elle a un côté vieille femme assez agaçant avec ses espèces de réflexions de vie.
Et Temple a qui on a envie de mettre des baffes. Sérieusement la fille a peur de la ville et suit les premiers inconnus qui passent !
Saul et Rachel partent en Rumspringa à Chicago sans rien avoir prévu d’autres que les billets de bus. Pas de réservation d’hébergement, ils se promènent tranquillement dans la ville toute la journée sans se préoccuper d’où dormir le soir. Ce sont des Bisounours en goguette…
Ils ne croisent que des gens sympas et bienveillants là où le premier touriste se ferait pigeonner…
Vous l’avez compris, j’ai beaucoup moins accroché à l’histoire.
Le style est agréable, fluide facile à lire. Et pour une fois la couverture de l’Ecole des loisirs n’est pas austère. Se lit dès la 5e, voir 6e bons lecteurs sans soucis
Pour l’instant, les deux livres lus pour le prix Collégiens Lecteurs de Gironde sont sympas.
Jacques et Mathias, 2 copains inséparables depuis toujours, aiment les défis de type « cap ou pas cap » qu’ils ont rebaptisé « Chiche ou Pois chiche ». Nos deux garnements de 6e en profite pour troubler la tranquillité des cours. Mais voilà qu’un mystérieux rival fait encore plus fort qu’eux sans se faire prendre et que Jacques tombe amoureux de Lola…Et les filles c’est pas compatibles avec les copains ….
Mon avis
Ce livre est un sympathique livre plein de bonne humeur. pour une fois, qu’on voit une histoire d’amour à travers les yeux d’un héros masculin c’est plutôt chouette. L’histoire est chouette, les personnages attachants avec une mention spéciale pour la déjantée Tata Yoyo une féministe excentrique qui ne reconnait plus personne au volant de sa moto !
Il est accessible à tous lecteurs du cycle 3 et sera, à mon avis très accrocheur pour les élèves de 6e. L’univers du collège y est bien décrit : on imagine tout à fait un collège de campagne ou de petite ville.
On y trouve à la fois une enquête, une histoire d’amitié, les premiers émois amoureux et pleins de bêtises à ne pas reproduire…. Ceci dit le marteau du prof de Techno pour obtenir le silence me plaît bien !
En bonus, la lecture d’un extrait du livre par son auteur lui-même.
Reste à savoir sous quelle forme faire participer les élèves à ce prix Collégiens Lecteurs de Gironde 2021.
Petite lecture estivale : Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau Chanteur de Suzanne Collins aux Editions Pocket Jeunesse.
C’est un peu le livre événement en littérature jeunesse de cet été 2020. Il ne s’agit pas d’une suite de la trilogie « Hunger Games » mais d’un préquel.
L’histoire
Matin de la Moisson, ouverture de la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, on retrouve Coriolanus Snow jeune. Il est issu d’une famille de militaire noble de Panem complètement désargenté et se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux.
L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate. Il doit absolument obtenir une bourse si il souhaite conserver par la suite son rang à Panem.
Mais le sort s’acharne. On lui a attribué le moins convoités des tributs : une fille du district Douze.
Mon avis
L’histoire est racontée du point de vue de Snow et a pour objectif de nous montrer pourquoi il est devenu aussi méchant par la suite !
Mais pourquoi est-il aussi méchant ?!!!!
On retrouve Le Capitole. Mais pas le Capitole fastueux de la première trilogie. On découvre les origine des Hunger Game et le rôle de Snow dans leur développement.
L’histoire commence bien puis s’étiole. La deuxième partie est trop longue, les interactions entre les personnages poussives et au final la cruauté de Snow s’expliquerait par le blues d’une bluette d’ado ?! Il me paraît bien sensible et narcissique cet homme pour un gros futur dictateur bien méchant. Car c’est le mot : égocentrique. Tout tourne autour de Snow, son point de vue et ses états d’âme. Et on a du mal a s’attacher au personnage.
C’est plutôt bien et on attend mieux pour le tome 2 !
Première lecture de 2020 ou dernière de 2019, les quatre tomes de la série La passe miroir. Je vais essayer de ne pas divulgâcher.
Le Tome 1 : Les fiancés de l’Hiver
Le monde est divisé en arches suite à la Déchirure. A la tête de chaque arche, il y a un esprit de famille immortel, sorte de parent spirituel des habitants doté d’une mémoire de poisson rouge.
Sur une des ces arches, Anima, vit Ophélie. C’est une petite femme douce, réservé maladroite qui se planque derrière ses lunettes dont les verres changent de couleur selon son humeur. Elle porte constamment une écharpe animée et des gants, ses gants de liseuse. En effet, elle peut lire les objets rien qu’en les touchant. Lire un objet c’est pouvoir ressentir les sentiments des personnes qui les ont utiliser et pour cela il y a des règles :
Ne jamais lire un objet sans demander l’autorisation de son propriétaire
Ne pas oublier que ce qu’on voit ou que l’on ressent ne sont pas nos propres sentiments.
Elle peut également voyager de miroir en miroir.
Elle vit heureuse, en famille. Mais voilà, elle a déjà refuser de se marier avec 2 cousins et cela la met à l’écart de la société. Il est très mal vu d’être célibataire à son âge sur Anima. Elle préfère s’occuper des objets du musée que de côtoyer les gens et lire les archives.
Un beau jour, on lui annonce que les Doyennes,au nom d’Artémis, esprit de famille d’Anima, lui on trouvé un mari venant d’une autre arche, le Pôle. Elle ne peut pas refuser ce mariage diplomatique et doit suivre son futur époux, Thorn, intendant de l’arche, accompagnée de sa tante Roseline comme chaperon. On suit ainsi la rencontre avec ce fiancé pas très joyeux et amical, la vie sur l’arche du Pôle et de Farouk, son esprit de famille, un brin soupe au lait et oublieux….
Mon avis
J’ai eu du mal à accrocher. J’ai lu les 250 premières pages laborieusement. C’est long à s’installer et on a l’impression d’un mélange de plein de choses déjà vus dans d’autres univers littéraires ou télévisuels. L’intérêt n’est venu que lorsque l’action est venue. Ce n’est pas mal écrit du tout, c’est juste moi, qui n’aime les descriptions longues.
Tome 2: Les disparus du Clairdelune
Ophélie a fini par s’habituer à la vie de cour du Pôle et se retrouve nommée vice-conteuse pour l’esprit de famille Farouk.
Farouk aimerait bien comprendre pourquoi il n’arrive pas à se rappeler de quoi que ce soit. Pour lui, la réponse est dans le livre que possède tous les esprits de famille. Thorn veut utilisé les dons de liseuse d’Ophélie pour satisfaire l’esprit de famille, être annobli et ainsi laver l’honneur de sa famille. Sauf que les disparitions au sein de l’ambassade du Pôle ne cesse d’augmenter, juqu’à Archibald l’ambassadeur. Vont ils réussir à le retrouver ? Ophélie trouvera -t-elle enfin sa vraie place ?
Mon avis
Toujours le même souci, c’est très long à démarrer. 200 pages avant que cela bouge. Si il n’y avait pas eu l’intrigue sur Eulalie Dillieux, j’aurai abandonner la lecture. Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages tellement ils sont caricaturaux.
Tome 3 : La mémoire de Babel
Trois ans plus tard, Ophélie, de retour sur Anima, dépérit d’être sans nouvelles de Thorn. Roseline, sa tante, rêve elle aussi de retrouver Bérénilde et sa fille Victoire.
Elles profitent d’un voyage d’Archibald pour retourner sur le Pôle. Arrivée là-bas, Ophélie découvre que Thorn serait parti sur l’Arche de Babel, dirigée par les esprits de famille, Pollux et Hélène. Elle fait la rencontre d’Amboise, le fils de Lazarus, le marchand d’automate, qui l’héberge dans un premier temps.
Pour retrouver Thorn, elle décide de devenir avant-coureur et rentre pour cela à la Bonne famille, sorte d’académie. Son pouvoir familial de liseuse lui sera d’une grande aide. Son apprentissage n’est pas facile et ses camarades ne lui simplifient pas là tâche car deux d’entre eux seulement seront promus avant-coureur. Les arches perdent des morceaux, les effondrements se multiplient et les esprits de famille sont toujours incapables de se rappeler quoi que ce soit.
Thorn a rejoint cette arche et a pour couverture, Sir Henry, dit l’automate tellement il est chaleureux ! Il a été embauché par les généalogistes pour retrouver des informations dans la bibliothèque de Babel qui est la mémoire du monde.
Les retrouvailles entre Ophélie et Thorn ne sont pas très chaleureuses. La situation est délicate car ils doivent œuvrer discrètement.
Mon avis
Ce tome-ci est plus dynamique, même si encore une fois le début est laborieux, qu’on a un mélange amour/haine à la Twilight, une école à la Poudlard, un univers Steampunk à la Pullman, des histoires de langues à la Tolkien, avec un soupçon de bible par dessus le marché !
Tome 4 : La tempête des échos
Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total, il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? …
Ophélie découvre que son accident de miroir, enfant a eu des conséquences plus importants qu’il n’y parait. Les esprits de famille des différentes arches sont perdus et la vie de chacun dépend des choix d’Ophélie. Elle a déjà perdu Thorn, elle ne veut pas perdre les siens. Elle doit retrouver l’Autre, l’affronter quitte à y perdre un peu de son intégrité dans un monde qui s’effondre.
Mon avis
Ce tome est le plus abouti et le meilleur de la série. La bonne idée de ce livre est d’avoir consacré les premières pages du livre à la présentation de la situation des personnages. On évite ainsi les longues 200 premières pages d’exposition. Cela permet de rentrer plus rapidement dans l’histoire.
Le style est toujours agréable, mais l’intrigue brouillonne. On retrouve toujours ce mélange d’influence. J’ai, hélas, deviner le fin mot de l’intrigue bien trop tôt dans le livre. Les état d’âme d’Ophélie sont toujours aussi interminables.
Conclusion
Cela reste une quadralogie sympathique même si je n’ai pas accroché. On ne peut pas dire que l’histoire soit novatrice mais elle est bien racontée. Le style est de mieux en mieux au fil des tomes. On sent que l’auteur prend confiance et qu’elle aime ses personnages, surtout Ophélie.
A mon avis c’est accessible dès la 5e. Avant, cela me semble un peu complexe. C’est une série à avoir dans son CDI.
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