La passe miroir

Première lecture de 2020 ou dernière de 2019, les quatre tomes de la série La passe miroir. Je vais essayer de ne pas divulgâcher.

Le Tome 1 : Les fiancés de l’Hiver

Le monde est divisé en arches suite à la Déchirure. A la tête de chaque arche, il y a un esprit de famille immortel, sorte de parent spirituel des habitants doté d’une mémoire de poisson rouge.

Sur une des ces arches, Anima, vit Ophélie. C’est une petite femme douce, réservé maladroite qui se planque derrière ses lunettes dont les verres changent de couleur selon son humeur. Elle porte constamment une écharpe animée et des gants, ses gants de liseuse. En effet, elle peut lire les objets rien qu’en les touchant. Lire un objet c’est pouvoir ressentir les sentiments des personnes qui les ont utiliser et pour cela il y a des règles :

  • Ne jamais lire un objet sans demander l’autorisation de son propriétaire
  • Ne pas oublier que ce qu’on voit ou que l’on ressent ne sont pas nos propres sentiments.

Elle peut également voyager de miroir en miroir.

Elle vit heureuse, en famille. Mais voilà, elle a déjà refuser de se marier avec 2 cousins et cela la met à l’écart de la société. Il est très mal vu d’être célibataire à son âge sur Anima. Elle préfère s’occuper des objets du musée que de côtoyer les gens et lire les archives.

Un beau jour, on lui annonce que les Doyennes,au nom d’Artémis, esprit de famille d’Anima, lui on trouvé un mari venant d’une autre arche, le Pôle. Elle ne peut pas refuser ce mariage diplomatique et doit suivre son futur époux, Thorn, intendant de l’arche, accompagnée de sa tante Roseline comme chaperon. On suit ainsi la rencontre avec ce fiancé pas très joyeux et amical, la vie sur l’arche du Pôle et de Farouk, son esprit de famille, un brin soupe au lait et oublieux….

Mon avis 

J’ai eu du mal à accrocher. J’ai lu les 250 premières pages laborieusement. C’est long à s’installer et on a l’impression d’un mélange de plein de choses déjà vus dans d’autres univers littéraires ou télévisuels. L’intérêt n’est venu que lorsque l’action est venue. Ce n’est pas mal écrit du tout, c’est juste moi, qui n’aime les descriptions longues.

Tome 2: Les disparus du Clairdelune

Ophélie a fini par s’habituer à la vie de cour du Pôle et se retrouve nommée vice-conteuse pour l’esprit de famille Farouk. 

Farouk aimerait bien comprendre pourquoi il n’arrive pas à se rappeler de quoi que ce soit. Pour lui, la réponse est dans le livre que possède tous les esprits de famille. Thorn veut utilisé les dons de liseuse d’Ophélie pour satisfaire l’esprit de famille, être annobli et ainsi laver l’honneur de sa famille. Sauf que les disparitions au sein de l’ambassade du Pôle ne cesse d’augmenter, juqu’à Archibald l’ambassadeur. Vont ils réussir à le retrouver ? Ophélie trouvera -t-elle enfin sa vraie place ?

Mon avis 

Toujours le même souci, c’est très long à démarrer. 200 pages avant que cela bouge. Si il n’y avait pas eu l’intrigue sur Eulalie Dillieux, j’aurai abandonner la lecture. Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages tellement ils sont caricaturaux.

Tome 3 : La mémoire de Babel

Trois ans plus tard, Ophélie, de retour sur Anima, dépérit d’être sans nouvelles de Thorn. Roseline, sa tante, rêve elle aussi de retrouver Bérénilde et sa fille Victoire.

Elles profitent d’un voyage d’Archibald pour retourner sur le Pôle. Arrivée là-bas, Ophélie découvre que Thorn serait parti sur l’Arche de Babel, dirigée par les esprits de famille, Pollux et Hélène. Elle fait la rencontre d’Amboise, le fils de Lazarus, le marchand d’automate, qui l’héberge dans un premier temps. 

Pour retrouver Thorn, elle décide de devenir avant-coureur et rentre pour cela à la Bonne famille, sorte d’académie. Son pouvoir familial de liseuse lui sera d’une grande aide. Son apprentissage n’est pas facile et ses camarades ne lui simplifient pas là tâche car deux d’entre eux seulement seront promus avant-coureur. Les arches perdent des morceaux, les effondrements se multiplient et les esprits de famille sont toujours incapables de se rappeler quoi que ce soit.

Thorn a rejoint cette arche et a pour couverture, Sir Henry, dit l’automate tellement il est chaleureux ! Il a été embauché par les généalogistes pour retrouver des informations dans la bibliothèque de Babel qui est la mémoire du monde.

Les retrouvailles entre Ophélie et Thorn ne sont pas très chaleureuses. La situation est délicate car ils doivent œuvrer discrètement.

Mon avis 

Ce tome-ci est plus dynamique, même si encore une fois le début est laborieux, qu’on a un mélange amour/haine à la Twilight, une école à la Poudlard, un univers Steampunk à la Pullman, des histoires de langues à la Tolkien, avec un soupçon de bible par dessus le marché ! 

Tome 4 : La tempête des échos

Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total, il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? … 

Ophélie découvre que son accident de miroir, enfant a eu des conséquences plus importants qu’il n’y parait. Les esprits de famille des différentes arches sont perdus et la vie de chacun dépend des choix d’Ophélie. Elle a déjà perdu Thorn, elle ne veut pas perdre les siens. Elle doit retrouver l’Autre, l’affronter quitte à y perdre un peu de son intégrité dans un monde qui s’effondre.

Mon avis 

Ce tome est le plus abouti et le meilleur de la série. La bonne idée de ce livre est d’avoir consacré les premières pages du livre à la présentation de la situation des personnages. On évite ainsi les longues 200 premières pages d’exposition. Cela permet de rentrer plus rapidement dans l’histoire.

Le style est toujours agréable, mais l’intrigue brouillonne. On retrouve toujours ce mélange d’influence. J’ai, hélas, deviner le fin mot  de l’intrigue bien trop tôt dans le livre. Les état d’âme d’Ophélie sont toujours aussi interminables.

Conclusion

Cela reste une quadralogie sympathique même si je n’ai pas accroché. On ne peut pas dire que l’histoire soit novatrice mais elle est bien racontée. Le style est de mieux en mieux au fil des tomes. On sent que l’auteur prend confiance et qu’elle aime ses personnages, surtout Ophélie.

A mon avis c’est accessible dès la 5e. Avant, cela me semble un peu complexe. C’est une série à avoir dans son CDI.

 

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