Prix collégiens Lecteurs de Gironde 2022

Cette année encore, je participe au prix collégien Lecteurs de Gironde. Voici une petite présentation des livres en lice : 

Scarlett et Novak

L’histoire commence par Novak qui court à perdre haleine. Il est poursuit par des hommes qui semblent en avoir après lui. Mais il n’est pas seul, il a avec lui Scarlett. Elle est son phare, sa lumière dans la vie de tous les jours. Cette intelligence artificielle lui veut-elle seulement du bien ?

Je n’ai pas accroché à l’histoire. Le livre est court, bref, dense mais cela ne masque pas l’indigence de l’histoire. Elle aurait méritée d’être approfondie, plus réfléchie. Ce livre nous laisse sur notre faim alors qu’il y avait tant de possibilité sur cette histoire d’IA et de data qui sont partout dans notre vie moderne.

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-samedi-noir/scarlett-et-novak-de-alain-damasio

Le camping hanté

Thibald, 13 ans, part camper dans la nature pour la première fois seul avec  les jumeaux Tom et Sacha, et Juliette. Malheureusement, un intrus prend part à l’expédition : Juliette a dû emmener Aymeric, son frère surdoué. Personne n’aime Aymeric, il est trop bizarre… il passe son temps à peindre des créatures fantastiques sur des cartes. Il a même emmené son matériel de peinture pour aller camper, quelle idée !

 

 

 

Le syndrome du spaghetti

Léa, 16 ans, a un avenir tout tracé dans le basket professionnel. Elle vit dans une petite banlieue pavillonnaire. 

Anthony,17 ans, vit mal l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus. Sa seule échappatoire est de jouer au basket avec les copains de la cité.

Le hasard les fera se croiser une fois par hasard.  ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais les deux adolescents partagent bien plus que la passion du basket. 

J’ai lu ce livre cet été avant de savoir qu’il était dans la sélection du Prix collégiens lecteurs de Gironde et je l’avais bien aimé. Les personnages sont attachants et on retrouve la thématique de l’égalité filles/garçons dans le domaine du sport. Un de mes chouchous de cette année.

L’été des Perséides

Jonas, 18 ans, est guide touristique dans la mangrove en Floride. Le lendemain d’une grosse tempête, il découvre que son collègue Evans a eu un accident et que son corps a mystérieusement disparu. Accompagné d’Ana, une amie d’Evans, Jonas part à sa recherche. Dans la région, les disparitions mystérieuses se multiplient et on retrouve des inconnus errant dans les rues, hagards et désorientés.  Les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux.

Le style de ce livre est le plus mature de la sélection. Il y a une ambiance de série américaine pour ados. On frisonne avec eux, on se pose les mêmes questions et on vit leur amour avec eux. A réserver pour les 4e et 3e à mon avis.

 

Corps de fille

Pour Agathe, 14 ans, cette année, les grandes vacances sont pourries : Sofiane, son meilleur ami, a une petite amie et a  moins de temps à lui consacrer. Son corps change et le regard des autres sur son corps aussi. Comment apprivoiser ce corps et faire comprendre aux autres qu’il est à soi ?

Alors quand en soirée, on l’oblige à embrasser

Lors d’une soirée, les garçons organisent un jeu stupide où le gage est un baiser ; c’est ainsi que Warren l’embrasse sans son consentement, devant tout le monde : c’était son premier baiser et on le lui a volé.

Dégoûtée et révoltée, Agathe trouve refuge dans la boxe, où elle fait la connaissance de Billie qui va l’aider à reprendre confiance en elle et à se sentir prête à se battre pour se faire respecter.

Ce livre traite du consentement, de la place des filles et du droit de disposer de son corps. Tout comme le syndrome du spaghetti, le sport a ici une place importante et rappelle que le sport n’est pas réservé aux hommes même si cela implique de donner des coups. 

Une des choses appréciables de ce récit c’est que la relation entre Agathe et Sofiane est vraiment purement amical, presque fraternel. Ce petit détail évite de faire passer Agathe pour une jeune fille jalouse.

A mettre dans toutes les mains !

Le chant de Loon

Au cours d’une de ses balades en forêt, Henri Lajoie,  rencontre la classe de Loon. La petite autiste intrigue rapidement le botaniste. La petite est en retrait par rapport à ses petits camarades et elle est d’un abord réservée. Mais au fil des rencontres d’Henri et des petits élèves de la classe nature permet à chacun de s’ouvrir au monde.

Ce livre est poétique, lent et contemplatif. Il se lit facilement mais j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. Peut être parce que le récit est fait du point de vue du vieil homme.

 

L’âge du fond des verres

On a tous un jour, à l’école, jouer au jeu de l’âge du fond des verres. Mais si ! Vous voyez le chiffre inscrit au fond de ces verres Duralex increvables ! A l’époque, plus on avait le plus grand chiffre plus on était vieux plus on était fiers. 

Pour Guilène qui vient de rentrer en 6e, vieillir ce n’est pas si bien finalement. Et l’entrée au collège non plus.

Dans la cour, on ne joue plus, on se promène entre amis en jugeant les autres. On ne s’invite plus pour jouer à la poupée mais on fait des « soirées ». Mais surtout on se rentre dans le moule. Et pour Guilène, c’est une galère. Ses parents, deux vieux originaux lui collent la honte avec leurs habits de vieux et leurs habitudes excentriques…. Son prétendant met en cachette du Mont d’or dans son cartable pour la séduire (et embaumer la classe au passage!).

Ce livre décrit bien le passage de l’enfance à l’adolescence, l’entrée au collège On y retrouve l’esprit de Lola à la folie d’Alexandre Chardin mais cette fois-ci du côté féminin. 

Il plaira sans nul doute aux plus jeunes.

 

 

 

 

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J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle

Voici une lecture bouleversante : J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle de Jo Witek. C’est un autre lauréat du Prix Babelio jeunesse 2021

L’histoire

L’école est finie, Efi, 14 ans, rentre insouciante dans son village pour rejoindre sa famille et ses amies. Mais l’accueil n’est pas vraiment celui espéré.

Elle est une fille, et elle vient d’avoir ses premières règles. Pour sa famille, elle est bonne à marier.

Elle est jeune, belle et instruite. Elle fera leur fierté et leur rapportera de quoi rembourser leurs dettes si elle fait un bon mariage.

Pendant qu’elle était à l’école, ils lui ont choisi un mari. Désormais elle ne peut plus se promener librement dans le village. Afin de s’assurer de sa pureté, tout le village la surveille.

Plus le jour du mariage approche, plus la panique d’Efi monte…

Mon avis

Ce livre est court et percutant. On ne voit pas le temps passer. 

Le texte  à la première personne amplifie l’identification. Sous couvert de respect des traditions et de respect envers la famille, Efi se retrouve à épouser un homme qu’elle n’a pas choisi, qui a le double de son âge en échange d’une scie sauteuse et d’un groupe électrogène. Elle est échangée comme un objet, un animal.

L’école est loin d’être considérée comme un moyen d’émancipation. Finis les rêves de devenir ingénieur. L’école sert juste à lui donner plus de valeur. Une femme instruite c’est prestigieux. Mais une fois mariée, la lecture lui sera interdite car susceptible de la pervertir. 

D’une enfance insouciante, indépendante, elle passe sans transition au statut de femme soumise et obéissante à son mari.

Dans son malheur, notre héroïne a la chance d’avoir le soutien de sa famille et d’avoir le nom d’une organisation qui aide les mineurs à fuir les mariages forcés.

A mettre dans tous les bons CDI !

 

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Les chroniques de l’érable et du cerisier T1 : Le masque de No

Une autre de mes lectures estivales : Les chroniques de l’érable et du Cerisier T1 : Le masque de No de Camille Monceaux. Si vous aviez aimé le Clan des Otori alors ce livre est pour vous.

L’histoire

Un mystérieux samouraï vit reclus avec Oba sa domestique dans une modeste maison dans la montagne, loin du village.

Il recueille un jour, un bébé abandonné  dans une coque de biwa devant chez lui,  avec pour tout bien une chaîne en or munie d’un médaillon en forme de feuille d’érable. . Il l’appelle Ichîro et il décide de lui apprendre la voie du Sabre.

Il ne descend jamais au village laissant Oba se charger des courses et de ramener de l’argent à la maison. 

Mais Oba meurt laissant le vieux Samouraï seul avec Ichirô. Le passé du Samourai le rattrape et Ichirô se retrouve à nouveau, orphelin, seul au monde.

Il décide de venger son mentor et se rend dans la ville d’Edo. Mais la vie à la ville est rude pour un orphelin des montagnes.

Mon avis

On se laisse facilement emporter par l’histoire. Même si j’avoue que les premiers chapitres contemplatifs sont un peu longs Ichirô s’entraine, Ichirô étudie, Ichirô jardine ….On suit bien leur vie de reclus au fil des saisons. Le maître reste mystérieux jusqu’au bout. Mais à partir de son décès et le désir de vengeance d’Ichirô, l’histoire s’accélère. 

On découvre la dure vie d’un orphelin dans une ville japonaise inconnue au 17e siècle.

Sa rencontre avec le poète Daichi nous permet de découvrir le monde du théâtre japonais et des dames de compagnie.

Alors même si la vie d’Ichirô est difficile, il trouve assez facilement des gens pour l’aider. Il est volontaire et fier. Il cherche à suivre autant que possible la Voie du Samouraï. Mais difficile d’en devenir un quand on est un orphelin sans famille.

Le livre évite de justesse le côté « Rémi sans famille » : Ichirô ne se plaint jamais (contrairement à Rémi) et on ne s’attend nullement à une fin heureuse.

A noter que le tome 2 sort le 26n août 2021.

A mettre dans tous les bons CDI !

 

 

 

 

 

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L’été de tous les possibles

Lecture estivale : L’été de tous les possibles de Jennifer Niven.

L’histoire

Claude vit heureuse dans la petite ville de Mary Grove dans l’Ohio avec ses parents. Elle est à a la fin du lycée et elle est insouciante. Sa plus grosse préoccupation est de savoir quand et avec qui elle va perdre sa virginité. Elle s’apprête à passer un dernier été avec sa meilleure amie, Saz, avant leur séparation pour l’université. Elles ont prévu une virée entre filles.

Mais rien ne va se produire comme espéré. Ses parents lui annoncent leur séparation. Plus de road trip mais un exil avec sa mère sur une île pleine de souvenirs familiaux. Et sur cette île l’accès au téléphone portable et au réseaux sociaux est…. limité

Mon avis

Une chouette romance pas gnangnan avec des ado normaux, des familles dysfonctionnelles et un cadre privilégié.

L’écriture est facile et agréable, on s’identifie parfaitement aux personnages.

Le thème de « la première fois » est abordée de façon réaliste avec toutes les questions que se posent Claudine. Les ados ne sont pas ici pris pour des imbéciles.

A lire sans soucis dès la 4e/3e.

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Hunger games : La ballade du serpent et l’oiseau chanteur

Petite lecture estivale : Hunger Games : La ballade du serpent et de l’oiseau Chanteur de Suzanne Collins aux Editions Pocket Jeunesse.

C’est un peu le livre événement en littérature jeunesse de cet été 2020. Il ne s’agit pas d’une suite de la trilogie « Hunger Games » mais d’un préquel.

L’histoire

Matin de la Moisson, ouverture de  la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, on  retrouve  Coriolanus  Snow jeune. Il est issu d’une famille de militaire noble de Panem complètement désargenté et  se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux.

L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate. Il doit absolument obtenir une bourse si il souhaite conserver par la suite son rang à Panem.

Mais le sort s’acharne. On lui a attribué le moins convoités des tributs : une fille du district Douze.

Mon avis

L’histoire est racontée du point de vue de Snow et a pour objectif de nous montrer pourquoi il est devenu aussi méchant par la suite !

Mais pourquoi est-il aussi méchant ?!!!!

On retrouve Le Capitole. Mais pas le Capitole fastueux de la première trilogie. On découvre les origine des Hunger Game et le rôle de Snow dans leur développement. 

L’histoire commence bien puis s’étiole. La deuxième partie est trop longue, les interactions entre les personnages poussives et au final  la cruauté de Snow s’expliquerait par le blues d’une bluette d’ado ?! Il me paraît bien sensible et narcissique cet homme pour un gros futur dictateur bien méchant. Car c’est le mot : égocentrique. Tout tourne autour de Snow, son point de vue et ses états d’âme. Et on a du mal a s’attacher au personnage.

C’est plutôt bien et on attend mieux pour le tome 2 !

Bonne lecture !

 

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La passe miroir

Première lecture de 2020 ou dernière de 2019, les quatre tomes de la série La passe miroir. Je vais essayer de ne pas divulgâcher.

Le Tome 1 : Les fiancés de l’Hiver

Le monde est divisé en arches suite à la Déchirure. A la tête de chaque arche, il y a un esprit de famille immortel, sorte de parent spirituel des habitants doté d’une mémoire de poisson rouge.

Sur une des ces arches, Anima, vit Ophélie. C’est une petite femme douce, réservé maladroite qui se planque derrière ses lunettes dont les verres changent de couleur selon son humeur. Elle porte constamment une écharpe animée et des gants, ses gants de liseuse. En effet, elle peut lire les objets rien qu’en les touchant. Lire un objet c’est pouvoir ressentir les sentiments des personnes qui les ont utiliser et pour cela il y a des règles :

  • Ne jamais lire un objet sans demander l’autorisation de son propriétaire
  • Ne pas oublier que ce qu’on voit ou que l’on ressent ne sont pas nos propres sentiments.

Elle peut également voyager de miroir en miroir.

Elle vit heureuse, en famille. Mais voilà, elle a déjà refuser de se marier avec 2 cousins et cela la met à l’écart de la société. Il est très mal vu d’être célibataire à son âge sur Anima. Elle préfère s’occuper des objets du musée que de côtoyer les gens et lire les archives.

Un beau jour, on lui annonce que les Doyennes,au nom d’Artémis, esprit de famille d’Anima, lui on trouvé un mari venant d’une autre arche, le Pôle. Elle ne peut pas refuser ce mariage diplomatique et doit suivre son futur époux, Thorn, intendant de l’arche, accompagnée de sa tante Roseline comme chaperon. On suit ainsi la rencontre avec ce fiancé pas très joyeux et amical, la vie sur l’arche du Pôle et de Farouk, son esprit de famille, un brin soupe au lait et oublieux….

Mon avis 

J’ai eu du mal à accrocher. J’ai lu les 250 premières pages laborieusement. C’est long à s’installer et on a l’impression d’un mélange de plein de choses déjà vus dans d’autres univers littéraires ou télévisuels. L’intérêt n’est venu que lorsque l’action est venue. Ce n’est pas mal écrit du tout, c’est juste moi, qui n’aime les descriptions longues.

Tome 2: Les disparus du Clairdelune

Ophélie a fini par s’habituer à la vie de cour du Pôle et se retrouve nommée vice-conteuse pour l’esprit de famille Farouk. 

Farouk aimerait bien comprendre pourquoi il n’arrive pas à se rappeler de quoi que ce soit. Pour lui, la réponse est dans le livre que possède tous les esprits de famille. Thorn veut utilisé les dons de liseuse d’Ophélie pour satisfaire l’esprit de famille, être annobli et ainsi laver l’honneur de sa famille. Sauf que les disparitions au sein de l’ambassade du Pôle ne cesse d’augmenter, juqu’à Archibald l’ambassadeur. Vont ils réussir à le retrouver ? Ophélie trouvera -t-elle enfin sa vraie place ?

Mon avis 

Toujours le même souci, c’est très long à démarrer. 200 pages avant que cela bouge. Si il n’y avait pas eu l’intrigue sur Eulalie Dillieux, j’aurai abandonner la lecture. Je n’arrive pas à m’attacher aux personnages tellement ils sont caricaturaux.

Tome 3 : La mémoire de Babel

Trois ans plus tard, Ophélie, de retour sur Anima, dépérit d’être sans nouvelles de Thorn. Roseline, sa tante, rêve elle aussi de retrouver Bérénilde et sa fille Victoire.

Elles profitent d’un voyage d’Archibald pour retourner sur le Pôle. Arrivée là-bas, Ophélie découvre que Thorn serait parti sur l’Arche de Babel, dirigée par les esprits de famille, Pollux et Hélène. Elle fait la rencontre d’Amboise, le fils de Lazarus, le marchand d’automate, qui l’héberge dans un premier temps. 

Pour retrouver Thorn, elle décide de devenir avant-coureur et rentre pour cela à la Bonne famille, sorte d’académie. Son pouvoir familial de liseuse lui sera d’une grande aide. Son apprentissage n’est pas facile et ses camarades ne lui simplifient pas là tâche car deux d’entre eux seulement seront promus avant-coureur. Les arches perdent des morceaux, les effondrements se multiplient et les esprits de famille sont toujours incapables de se rappeler quoi que ce soit.

Thorn a rejoint cette arche et a pour couverture, Sir Henry, dit l’automate tellement il est chaleureux ! Il a été embauché par les généalogistes pour retrouver des informations dans la bibliothèque de Babel qui est la mémoire du monde.

Les retrouvailles entre Ophélie et Thorn ne sont pas très chaleureuses. La situation est délicate car ils doivent œuvrer discrètement.

Mon avis 

Ce tome-ci est plus dynamique, même si encore une fois le début est laborieux, qu’on a un mélange amour/haine à la Twilight, une école à la Poudlard, un univers Steampunk à la Pullman, des histoires de langues à la Tolkien, avec un soupçon de bible par dessus le marché ! 

Tome 4 : La tempête des échos

Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total, il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? … 

Ophélie découvre que son accident de miroir, enfant a eu des conséquences plus importants qu’il n’y parait. Les esprits de famille des différentes arches sont perdus et la vie de chacun dépend des choix d’Ophélie. Elle a déjà perdu Thorn, elle ne veut pas perdre les siens. Elle doit retrouver l’Autre, l’affronter quitte à y perdre un peu de son intégrité dans un monde qui s’effondre.

Mon avis 

Ce tome est le plus abouti et le meilleur de la série. La bonne idée de ce livre est d’avoir consacré les premières pages du livre à la présentation de la situation des personnages. On évite ainsi les longues 200 premières pages d’exposition. Cela permet de rentrer plus rapidement dans l’histoire.

Le style est toujours agréable, mais l’intrigue brouillonne. On retrouve toujours ce mélange d’influence. J’ai, hélas, deviner le fin mot  de l’intrigue bien trop tôt dans le livre. Les état d’âme d’Ophélie sont toujours aussi interminables.

Conclusion

Cela reste une quadralogie sympathique même si je n’ai pas accroché. On ne peut pas dire que l’histoire soit novatrice mais elle est bien racontée. Le style est de mieux en mieux au fil des tomes. On sent que l’auteur prend confiance et qu’elle aime ses personnages, surtout Ophélie.

A mon avis c’est accessible dès la 5e. Avant, cela me semble un peu complexe. C’est une série à avoir dans son CDI.

 

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