Un garçon c’est presque rien

Voici la suite des mes lectures pour le prix collégiens de Gironde 2021 :

Un garçon c’est presque rien de Lise Balavoine paru en 2020 aux éditions Rageot.

L’histoire

Roméo est un lycée à part. Il n’aime pas le foot, il  est discret, parle peu, lit des romans et écoute de la musique « de vieux ». Il est total en décalage avec les autres et avec sa famille. Il ne comprend pas pourquoi les autres beuglent et s’agitent, il ne veut pas être un mouton de ce troupeau  qui se moque de tous ceux qui sont différents, parle mal des filles et agit mal avec elles. Il ne se reconnaît pas dans cette image de garçon à laquelle la société lui demande de coller. Chez lui, ses parents semblent ne pas le voir. Au milieu de ce monde bruyant, il trouve refuge dans la boutique de musique de son oncle, fan de vieux groupes rock. 

Mais alors qu’il fuit les ados de son âge pourquoi l’histoire débute-t-elle sur Roméo dans le coma sur un lit d’hôpital ? Et surtout qui est la charmante jeune fille qui le veille ?

Mon avis

Cela fait du bien d’avoir un récit vu du point de vue masculin. De voir que tous les garçons ne sont pas de gros beaufs. Qu’être sensible, gentil etc.. Ce n’est pas une faiblesse mais juste être un être humain.

Les références musicales sont très chouettes.

Le texte est en vers libres et des chapitres sont extrêmement courts. Un ton Beaucoup de thèmes importants abordés de façon très juste : la notion de virilité, le désir, la différence, le harcèlement et le « revenge porn ». On a envie d’être à côté de cet ado et de le soutenir.

Ce livre peut tout à fait être utiliser dans le cadre d’une réflexion sur l’égalité filles/garçons tant le héros nous pousse à s’interroger sur ce qu’est être un garçon à l’adolescence. Les personnages ne sont à aucun moment caricaturaux.

 

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