Swap Centenaire de la Première guerre mondiale

Il m’arrive de participer de temps en temps à un swap.

Mais qu’est ce qu’un swap me direz-vous ?

Un « Swap », ou échange en anglais, est un échange de livres dans un colis surprise. Ce colis peut être thématique : « The Summer Feel Good« , album jeunesse, cuisine etc…. Et le dernier en date auquel j’ai participer est aujourd’hui de circonstances : la 1e Guerre mondiale. Jusqu’à présent, j’ai toujours participé au swap organisé par Bibliza. Les échanges se font par binômes ou trinômes tirés au sort. S’engage alors une correspondance ou chacun se présente et échanger avec l’autre. Le but est de faire plaisir par la surprise, d’ouvrir l’horizon de lecture de chacun tout en faisant de nouvelles connaissances.

Le contenu du colis

Il est prédéfini à l’avance et reste de valeur modeste. On y retrouve cette fois-ci :
  • 1 livre de poche neuf sur le thème (élargi aux deux guerres mondiales)
  • 1 paquet de thé (100g de vrac)
  • 1 marque-page
  • du chocolat
  • 1 produit d’hygiène simple (savon, …)
  • 1 produit surprise de première nécessité (papeterie, alimentation, …) ou qui évoque tout simplement une guerre
  • 1 lettre à la personne avec qui on  partage le Swap
Je suis pour la première fois en binôme avec un homme, Yves. Ce qui change de d’habitude où le contenu du colis est plus féminin, notamment dans la conception du marque-page. Nous avons échangé par mail et j’ai donc décidé de faire mon colis un peu sur le modèle de ce que les poilus pouvaient recevoir dans les tranchées.
Tout d’abord, Yves est fan de polar, je me suis donc mise en quête d’un polar se déroulant pendant cette période.Cette tâche a été facilitée par le liste trouvée sur Babelio. Je ne voulais pas prendre un livre qu’on fait étudier à l’école, ni un déjà adapté en film ou trop connu pour éviter d’avoir la malchance que mon « swapé » l’ai déjà lu. Il s’agit donc de « La cote 512 : Une enquête de Célestin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18  » de Thierry Bourcy.

La conception du colis

Ensuite, pour le reste du colis, j’ai tout emballé dans du papier kraft et ficelé à l’ancienne. Y compris le colis. Sauf que la Poste a refusé de me le passer en colis non mécanisable. J’ai donc du enlever ma ficelle et vu mon colis copieusement garni de scotch. Comme Yves me semblait un peu gourmand, au chocolat demandé dans le colis, j’y ajouté des spécialités de ma région d’origine et de résidence : un pâté au piment d’Espelette et des lentilles du Berry.
Il était courant dans les tranchées que les familles ou les marraines de guerre ajoutent de quoi améliorer le quotidien. J’y ai donc mis une mignonnette d’eau-de-vie allemande (ce qui n’est pas sans rappeler les tranchées ennemies), une bougie chauffe-plat et une boite d’allumettes. Le marque-page est au couleur du drapeau français, le thé et la savonnette devraient satisfaire mon binôme qui a hâte de découvrir toutes mes surprises. Dans un prochain article, je vous ferai découvrir le colis que mon binôme m’aura envoyé. En espérant que cet article vous aura donné l’envie de vous lancer dans l’aventure swap, bon dimanche du 11 novembre à tous. Grosses pensées  à mon arrière-grand-père qui avait fait Verdun. 0

Roulés jambon ail et fines herbes

C’est samedi soir et qui dit samedi soir, dit apéro !

Et comme d’habitude, je me suis retrouvée de corvée de « tartinage ».Il y a très longtemps que je fais cette recette, bien avant que Tartare, Boursin et consorts ne se décident à m’imiter.

Que voulez-vous, tout le monde aimerait avoir plus souvent les idées de la Reine de la Bidouille (Enfin,il va falloir que je me fasse payer parce que les idées ça ne paie pas).

Voici donc les roulés de jambon ail et fines herbes

Ingrédients

  • Des tranches de Jambon
  • Du fromage ail et fines herbes

Durée de préparation :  5 min           

Préparation

C’est une recette ultra facile.

1/ Étendre le jambon sur une planche à découper

2/ Y mettre le fromage ail et fines herbes

3/ Étaler de façon uniforme le fromage sur la tranche de jambon

4/ Rouler la tranche de jambon

5/ Découper la tranche ainsi roulée en tronçon. La présenter dans une assiette avec des piques pour le service

On peut faire cette recette avec tous les fromages frais que l’on veut. On peut même imaginer de mettre du fromage frais nature et de l’agrémenter d’épices comme du Curry, du basilic etc…

0

La Reine de la bidouille a 1 an

Il y a un an tout juste, ce blog est né. Merci à vous, visiteurs de suivre mes bidouilles, mes aventures de chat noir en voyage et d’être venu si nombreux. Je ne pensais pas que mes bêtises trouveraient un public et c’est une surprise bien agréable.

Nous voila donc repartis pour de nouvelles bidouilles, anecdotes le tout dans la joie et la bonne humeur !

Au programme

  • La suite de mes aventures italiens
  • Une série d’articles à venir qui me tient à cœur
  • et mille et une bidouilles !

0

Pour les amoureuses de littérature

Dernièrement sur un célèbre réseau social, en partageant des photos de bijoux et de vêtements basés sur la biblio-économie, j’ai flashé sur une paire de boucles d’oreilles basée sur la Dewey et sur un de mes auteurs Anglo-saxonnes préférées : Jane Austen.

Je me suis alors dit pourquoi ne pas essayer de réaliser moi-même ces boucles d’oreilles.

Pour réaliser ces deux parures, j’ai donc dévalisé une célèbre enseigne de loisirs créatifs.

Matériel

– 1 support pendentif

– 2 supports boucles d’oreilles

– 2 attaches boucles d’oreille

– Anneaux laiton petit format

– 1 chaîne laiton

– 3 cabochons verre ( petit et grand format)

– Ruban

– feuilles décorées ou non

– colle

Fabrication

1/ Le montage des boucles d’oreilles

  • Monter les attaches de boucle d’oreille sur les supports. J’ai mis deux anneaux laiton entre le support et l’attache afin d’alléger le tout et permettre à la boucle d’oreille de bien descendre.
  • J’ai fait mon décor de boucle d’oreille à l’ordinateur à l’aide de Piktochart, puis je l’ai imprimé. Je me suis ainsi fait des gabarits.
  • Prédécouper le décor. Pour faciliter la découpe, j’ai coupé grossièrement au ton du décor. J’ai ensuite utilisé le cabochon comme gabarit. Puis j’ai réalisé les découpes selon ce contour.
  • Puis le positionner sur le décor, appliquer par dessus le cabochon. Bien appuyer pour avoir la marque servant à découper le surplus.
  • Appliquer la colle sur le support et coller le décor.
  • Une fois sec, mettre de la colle et positionner le cabochon.
  • Découper des morceaux de ruban de 5 cm de long.
  • Passer le ruban dans le 1e anneau au dessus du support et le nouer. Une fois le noeud fait et bien serré, mettre à niveau les pointes du ruban et les couper à la même hauteur.

2/ Montage du collier

  • Monter un anneau sur le haut du support
  • Pour le décor, même procédé que pour les boucles d’oreilles : découpage, collage etc..
  • Passer la chaîne dans l’anneau.
  • Passer un ruban de 10 cm le haut du support. Le nouer, bien serré. Égaliser les pointes et couper.
  • Monter des anneaux sur la chaîne à une distance égale des 2 côtés.
  • Passer les rubans de 5 cm de long dans chacun des anneaux et les nouer. Égaliser et couper les pointes.

Les 2 parures « Austen » et « Brontë » me sont revenues à 15€ pour les deux, sachant qu’il me reste des attaches et des anneaux en réserve.

Suite à une demande, j’ai également réalisé ce collier.

0

La reine de la bidouille en Italie, épisode 3 : De l’importance de la lumière

Maintenant que nous sommes bien installées, nous pouvons partir à la découverte de la ville. Hier, c’était le centre historique avec le Duomo. Aujourd’hui, ce sera le Castello Sforzesco et la Pinacothèque de Brera.

Grâce à l’application des transports de la ville de Milan, ATM, nous avons pu nous déplacer facilement en ville, notre nouvelle auberge étant plutôt bien située, bien que dans un quartier populaire.

L’auberge est plutôt calme avec une cour sympa et un vrai ascenseur. La literie est certes moins bonne mais le calme est appréciable. Et surtout mon est mon lit. Pour de vrai ! Par contre, je découvre que le jus de fruits , le vrai jus de fruits, le matin , on oublie pendant tout le séjour. Ici, il est plus proche du Tang (qui rappelera des souvenirs aux plus anciens. Un bon goût chimique…

Le Castello Sforzesco

On commence donc la journée par le Castello Sforzesco. C’est une forteresse construite au XVᵉ siècle par Francesco Sforza, duc de Milan. Elle se situe en plein centre-ville.

Le site est immense et il abrite plusieurs musées :

  • Musée d’Art Ancien
  • une Pinacothèque
  • Musée de la Préhistoire et de la Protohistoire  : Il est tout petit, son exposition tient dans une pièce.
  • Musée Egyptien  : qui était fermé pour l’occasion
  • Musée des Instruments de Musique 
  • Musée des Arts Décoratifs 

L’entrée dans le château est gratuite, le pass donnant accès à tous les musées coûte 5€ (Pas de réduction avec le Pass Education).

Le site est plutôt sympa et le musée pas trop peuplé…Mais ça ne serait pas drôle si il ne nous était pas arrivé une mésaventure. Avez vous déjà fait une visite de musée dans le noir ? Nous oui !

Au cours de notre visite, alors que nous étions dans la partie Musée des arts décoratifs et Musée des instruments de musique, il y a eu une panne de courant. Et au lieu de nous évacuer ou de nous indiquer la sortie voir tout bêtement nous informer, les gardiens du musée nous ont laissé déambuler dans le noir !

Et on a rencontré une vieille connaissance : Gaston de Foix !

Un des musées celui de la Pieta est un peu décevant…Une suite de gros blocs de pierres ayant servi de socle à cette statue. Mais dans le musée il y a une piéta qui m’a beaucoup plus. Et pour la reine de la bidouille que je suis je ne pouvais pas ne pas vous en parler : la Pieta de Barry X Ball. Pourquoi elle m’a plu ? Elle allie sculpture classique et impression 3D. L’alliance de l’ancien et du moderne.

La Pinacothèque de Brera

Le deuxième musée sympa de Milan a été la Pinacothèque de Brera où nous sommes accueillies par une statue de Napoléon fort bien pourvu par la nature et surtout très bien fait de sa personne.

Ce musée est superbe avec de très belles œuvres du Tintoret, Véronèse, Titien, Lotto etc… dans un cadre magnifique.

Horaires : 8h30-19h15 du mardi au dimanche (nocturne le jeudi jusqu’à 22h15)

Tarifs (plein)  10 € (7 € tarif réduit avec le  Pass Education)

 

Une visite virtuelle de ce musée est possible en cliquant sur l’image ci-dessous

La pinacothèque est un peu plus au nord de la ville, ce qui se ressent. Il y a moins de policiers et de foules que dans le quartier historique du Duomo. Mais elle est très bien desservie.

Après cette journée, où on en a pris plein les yeux, il est temps de rentrer et de préparer ses bagages pour partir à Parme…Sauf que la nuit sera un tout petit peu moins paisible. J’étais persuadée que nous étions dans une chambre  de 4 réservée aux femmes. Nous étions tranquillement entrain de dormir tous les 3, notre voisine brésilienne et nous quand nous avons eu une arrivée nocturne….Un jeune russe qui ni une ni deux, sans vérifier si tout le monde dormait profondément s’est tranquillement déshabillé au milieu de la chambre ! 

 

Comme vous l’avez sans doute deviné nos prochaines aventures nous amènerons à Parme où…nous aurons beaucoup moins chaud !

 0

La reine de la bidouille en Italie épisode 2 : Pizza, vertiges et cie

Après avoir quitter notre 1e auberge, nous nous dirigeons vers notre nouvel hébergement. Je suis un peu inquiète car 18€ la nuit en demi-pension (+2€ de taxe), je pense qu’on va manger des pâtes pendant 3 jours.

Il faut savoir qu’en Italie, chaque commune fixe le montant de la taxe sur le tourisme. De façon générale, cela revient de 2 à 3€ par personne et par jour. Nous avons fait la plupart de nos réservations sur Hostelworld ou Booking. Mais à chaque fois, il a fallu payer en plus du prix de la nuit, la taxe, de préférence en espèces.

Pour se rendre à ce nouvel hébergement, nous voilà de nouveau avec notre chargement sur le dos en mode mulet. On fait le check-in mais il est trop tôt pour prendre possession des lieux et nous laisserons nos sacs à la bagagerie…Heureusement que j’ai remis mes pompons jaunes sur mon sac car il y a déjà des sacs semblables au mien (Merci Décath’). Cela me permet de reconnaitre de suite mes bagages.

Il y a un plan géant dans l’entrée de l’auberge qui indique quelle ligne de métro prendre pour aller visiter tel ou tel lieu de la ville.

Nous décidons donc de faire un tour dans le quartier du Duomo. On commence par chercher où manger un morceau…Le Routard suggère Spontini…Soyons honnête, c’est pas cher et ça fait le travail : Après tu n’as plus faim. Mais ce n’est pas la meilleure pizza d’Italie…Enfin si on peut appeler une grosse tranche de pain avec une couche de coulis de tomates (Pomodoro en italien) et de fromage type fromage Mac do… Pour 6.90€, tu as une bière et ta part de pizza bourrative, que tu dois manger avec une fourchette en plastique, soit debout sur un coin de comptoir ou dehors sur un bout de trottoir au milieu des pigeons et des vendeurs à la sauvette…

Justement en parlant d’eux…Il y en a qui m’a pris pour un pigeon je crois…Je photographiais tranquillement la place, quand un homme d’origine africaine s’approche de moins mais du côté où je n’entends rien…Ce qui déjà est un manque de chances pour lui…Par réflexe, je lui dis que j’ai besoin de rien, il insiste, ouvre sa main pour me proposer des brisures de pâtes…D’abord, je me demande bien pourquoi un mec m’offre des miettes de nouilles..Il sait que j’ai pas très bien manger ce midi ? J’ai l’air affamée ? Non du tout ! J’ai la révélation en regardant autour de moi : C’est pour prendre des photos avec….un pigeon !!! Si si ! ily a vraiment des gens qui aiment faire des selfies avec un pigeon.

On décide de visiter le Duomo à pied. L’accès a la cathédrale est gratuit même si il est partiel….Il y a une longue file d’attente en plein soleil d’environ 2h. Le billet combiné pour la cathédrale, les terrasses à pied, la crypte, le musée et l’église Santa Chiesa (pass B à 9€) est finalement celui que nous avons choisi.Nous n’avons pas pré-réserver par Internet. On tente alors d’acheter le billet sur place. La boutique est noire de monde. La file interminable pour les caisses. Reste la billetterie automatique.

Pour les curieux , voici les tarifs du Duomo

On se dirige donc vers l’accès piéton aux terrasses. Il y a un peu d’attente à causes des vérifications de sécurité type Vigipirate chez nous. D’ailleurs, la place est truffée de militaires en armes, de policiers et gendarmes. Mais il y a un truc insupportable : le mec qui te joue 4 morceaux en boucle sur une bande son ou en playback dont Depacito, Hotel California etc…Que du folklore italien ! Je me dis que les agents de sécurité ne doivent plus pouvoir sentir ces 4 morceaux.

Nous voila parties pour grimper 170 marches. Il y a des petits paliers intermédiaires donc la montée est plutôt facile même si les escaliers en colimaçon ne sont pas ma tasse de thé. Tout va bien….jusqu’à arriver sur le toit. La toiture en pierre est splendide…il y a tout un parcours à suivre…Dont un escalier étroit, raide avec une rembarde riquiqui…arrivée en haut le vertige me rattrape. Je suis aussi blanche que le Duomo. Je finis par m’allonger sur le toit. De là, on a une vue superbe sur les statues s’élevant dans le ciel.

On finit la visite en redescendant dans la cathédrale. En bas de l’escalier, un agent demande à C. un truc qu’on ne comprend pas de suite : Elle a un short, c’est indécent. Idem pour mon débardeur. Il nous faut enfiler comme voile de pudeur une splendide blouse d’hôpital que je songe à garder pour la prochaine fois que je mange des pâtes à la bolognaise ! Alors Jésus sur la Croix est vêtu d’un simple bout de drap et personne n’est choqué mais un bout de cuisse ou de bras d’une simple mortelle si !

Le soir, on est ravies de retrouver nos pénates et on se demande bien ce qu’on va avoir à manger le soir. Et bien le buffet est simple : des crudités, du jambon, du saucisson, des chips, des crakers et 3 plats chauds dont ..des pâtes. Le vendredi tout va bien…Le dimanche on est descendu manger trop tard..il ne restait plus grand chose à manger…Mais vous saurez demain si on a survécu et quelles ont été nos nouvelles péripéties.

En attendant quelques petites images de cette journée

0

La reine de la bidouille en Italie, épisode 1 : où on essaye de lui piquer son lit !

Me revoilà après de chouettes vacances italiennes et j’ai plein de choses à vous raconter, de trouvailles à vous montrer. Je suis donc partie en Italie avec une amie et comme d’habitude en bon chat noir, il m’arrive toujours des trucs improbables. Lors de mon dernier voyage scolaire en Italie, on m’a quand même volé notre bus !

 

L’arrivée à Milan a été….mémorable. Après un retard de 25 minutes, nous arrivons à Milano Malpensa, aéroport paumé dans la pampa à 45km de Milan à la déco très ex-URSS. Même l’aéroport d’Hanoï était plus accueillant. Des travaux partout, 3 toilettes pour 3 avions et un manège à bagages très très très long !

 

Pour regagner Milan et notre hébergement près de la gare centrale, le plus simple est de prendre le train. Enfin simple vite dit…Le distributeur de billet préfère me prévenir des dangers de pickpockets que de prendre ma carte bleue.  Billets en poche, contentes de nous, nous voila dans le train. Sauf qu’il n’y aura aucune indication d’arrêts…Le train s’arrête dans des gares désertes dans le noir…Et il s’arrête à son terminus….Milano Cardona….Qui n’est pas le notre….

Il est minuit et demi. Le conducteur me dit que c’est le dernier train et qu’il faut prendre le métro… Sac de 10 kg sur le dos, petit devant nous voilà parties d’un bon pas vers le métro….qui est fermé. On tente d’y aller à pied mais google maps n’est pas très doué…Il est 1h du mat…On est perdues, il pleut mais jamais on ne s’est senties en insécurité.

Heureusement un chauffeur de bus de nuit nous indique le bus de nuit (qu’on a raté en arrivant)  qui remplace le métro….Il est plein de jeunes français et de vieux italiens avec un gros point commun…leur taux d’alcoolémie ! Et comme les tickets de bus se vendent dans les bureaux de tabac et qu’à cette heure-là le chauffeur n’en vend pas, nous montons sans ticket.

On arrive enfin à notre auberge.

On récupère nos clés, notre jeton bière gratuit  et essayons tant bien que mal de grimper dans le minuscule ascenseur. Ou toi tu montes ou tes bagages montent…Et là…Les affaires se compliquent.

2h du mat’ : Je dois prendre possession de mon lit le 21 B, celui du haut. Hors il y a déjà les affaires de quelqu’un mais celui du dessous le 21E  et libre. Il y a bien des bagages dans le casier du 21 E mais on se dit que le propriétaire du 21B a du se tromper. Il y a une alèse et à la place du drap housse on dispose d’un drap plat. Je fais mon lit et découvre que mon cadenas est trop gros pour fermé le casier.

On décide de prendre notre fameuse bière bien mérité…Le veilleur qui fait barman est trop occupé pour nous servir. On remonte. Je me couche et m’endors direct.

2h30 : La lumière de la chambre s’allume et une nana rentre en gueulant « Hello ». Elle laisse la porte ouverte et la lumière allumée tout en papotant avec ses potes. Ma compagne de voyage grogne, je me lève éteindre la lumière.

3h30 du mat’ : Un mec me réveille et me dit que je suis dans son lit…Il bafouille en anglais et moi à peine réveillée je peine à comprendre jusqu’à son « Do yo speak french ? ». Lui et son pote sont de Montpellier. Bref je me rhabille, descends et tente de plaider ma cause auprès du veilleur plus concentré à danser coller serré contre une jolie minette qu’à m’aider. Je lui explique que mon lit est déjà occupé par une asiatique qui n’est pas encore rentrée. Au lieu de monter régler le problème il se contente de dire que si si c’est bien mon lit. Je remonte, tente de refaire mon lit tant bien que mal  dans le noir.

5h du mat’ : Alors que je dors tranquillement dans mon lit d’un sommeil pas très serein, une fille grimpe dans mon lit et se met en tête de s’y installer. Je me réveille d’un bond et lui sort l’air mauvais : « It’s my bed ! »

Et elle insiste, la bougresse ! Sauf que moi, il est  hors de question que je bouge…Je lui donne son câble de chargeur et campe sur ma position…Elle finira par redescendre à reculons et ira rejoindre son mec dans son lit.

5h-7h du mat’ : Un autre gars les a rejoint et ils papotent dans la chambre à voix haute où tentent de dormir 5 autres personnes. J’hésite à leur dire « Shut up ! »

7h du mat’ tout le monde se lève, l’américaine se moque de moi et mon « it’s my bed ». Sauf que la vérité éclate…Ses potes et elle fraudent l’hostel…Ils payent pour un et dorment à 3. On est 8 pour une chambre de 6 lits.

Claire, excédée par leur comportement, va râler à l’accueil. Sauf qu’elle n’est pas la seule…Les montpelleriens et des gens de l’étage l’ont devancé…Les 3 américains ont mis le bazar toute la nuit, ont cassé une porte et prennent des mines effarouchées quand le manager leur tombe dessus…La direction est furax, se confort en excuses à mon égard…Alors que j’attends que la squatteuse sorte de la salle de bain, son copain me tombe dessus et m’agresse verbalement en se plaignant de Claire. Etant toute seule et le sentant bien agressif, sans témoin, je me fait toute petite.

11h : on prend notre bière gratuite qu’on a pas pu avoir la veille…La directrice est tellement confuse qu’elle est prête a nous en offrir une 2e ! Mais bon 1L de bière à 11h ce ne sera pas raisonnable on refuse.

Milan pratique : Le ticket transport en commun 3 jours permet pour 8.80€ de se déplacer à volonté dans les transport en commun.

Le Pass éducation permet d’avoir une réduction au Castello Sforza.

 

J’espère que cet article vous a plu…Si tel est le cas…j’oserai peut être écrire la suite de mes aventures italiennes !

Arriverderci !0

Confiture d’abricots

C’est l’été et afin d’en profiter un peu l’hiver, quoi de mieux qu’un peu de confiture.

Ingrédients

Pour une vingtaine de pots :

  • 5kg d’abricots
  • 4,5 kg de sucre
  • De la menthe fraîche

Préparation

1/ Dénoyauter et couper les abricots. Mettre une poignée de noyaux de côté.

2/ Mettre les abricots, le sucre et les noyaux dans le chaudron. Bien mélanger.

3/ Laisser la préparation macérer une petite heure

4/ Faire cuire les abricots 30 à 45 minutes. Pour savoir si la confiture est cuite, elle doit perler au bout de la cuillère.

5/ Au cours de la cuisson, à l’aide d’une écumoire, enlever « la mousse » (Pectine).

6/ Ciseler finement la menthe.

7/ Retirer les noyaux d’abricots.

8/Mettre la confiture en pot et y ajouter quelques morceaux de menthe.

9/ Bien visser le couvercle sur les pots et les retourner.

Il ne reste plus qu’à mettre sur les pots le nom de la confiture et la date.

Bon appétit0

La piperade de la reine

Ayant dernièrement eu un invité végétarien, j’ai cherché une recette pour accompagner un barbecue. Et j’ai pensé à la piperade. Et comme d’habitude, je n’ai pas suivi la recette officielle. Voici donc ma version :

Ingrédients

  • Tomates
  • Une gousse d’ail
  • Un bouquet garni
  • 2 courgettes
  • 2 oignons
  • 3 piments doux
  • 3 œufs
  • Sel
  • Poivre
  • Vin blanc
  • Piment d’Espelette (ou de Cayenne)
  • 1 morceau de sucre

Préparation

1/ Faire revenir les oignons

2/ Laver et découper les tomates en morceaux

3/ Ajouter les tomates aux oignons

4/ Laver et découper les courgettes

5/ Nettoyer, épépiner et découper les piments en rondelles.

6/ Ajouter aux tomates et remuer de temps en temps. Les légumes doivent fondre.

7/ Éplucher et couper l’ail en petits dés. L’ajouter à la préparation

8/Ajouter le bouquet garni, le sel, le poivre et le morceau de sucre.

9/ Verser le vin blanc sur la préparation

10/ Ajouter une pincée de piment en poudre

12/ Battre les œufs en omelette et le verser sur la préparation. Bien mélanger.

13/ Avant de servir, ne pas oublier d’enlever le bouquet garni.

Ce plat peut être accompagné de jambon de Bayonne revenu à la poêle.

Bon appétit !0