Nous n’étions seulement des enfants

Il m’arrive rarement d’écrire sur un livre. Il m’arrive rarement aussi de lire des récits. Et celui-là ne m’a pas déçu. Nous n’étions seulement des enfants de Rachel Jedinak est paru aux éditions Fayard en septembre 2018.

J’ai reçu ce livre dans le Swap sur le centenaire de la 1e Guerre mondiale. Il est certes  hors période mais cela n’a pas d’importance.

Il se lit facilement. Il donne pas une image noire de l’enfance de la petite Rachel. Malgré la gravité du sujet, elle met en avant des valeurs telle que l’amour, la famille et l’espoir. Ce livre est un formidable exercice de mémoire. A mettre entre les mains de nos élèves de collège ou lycée les yeux fermés.

L’histoire

Juin 1939. La petite Rachel Psankiewitz vit à Paris, rue Duris. Elle vit heureuse avec ses parents et sa sœur dans un modeste appartement. Ses parents, juif polonais réfugiés en France sont aimants. Son enfance est douce et pleine des rires et des chants après les repas familiaux. Mais la guerre rattrape cette petite fille qui, sans vous dévoiler toute son histoire, y perd une partie de sa famille et sa candeur.

L’auteur

Rachel Jedinak est une des rares rescapées de  la rafle du Vel’ d’hiv’ le 16 juillet 1942. Elle est la présidente du comité Tlemcem qui réhabilite la mémoire des enfants disparus au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Elle a cœur de faire vivre la mémoire de tous ces enfants disparus à cette époque. Elle intervient souvent dans les établissement scolaires et c’est notamment grâce à elle que de nombreuses plaques du souvenir ont été mis dans les écoles, les collège et lycée de la région parisienne.

La voici en interview

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