Fête du cinéma 2019

Du dimanche 30 juin au mercredi 3 juillet  aura lieu la Fête du cinéma. Toutes les séances de tous les films sont à 4€ l’entrée, quelque soit l’âge du spectateur. L’occasion de profiter de la sortie de gros films et de la climatisation du cinéma.

Dans les cinémas CGR, ce tarif concerne également les salles particulières telles que les salles ICE (Immersive Cinema Experience ) qui sont en temps normal à 12€ en plein tarif, 10€ en tarif réduit.

 

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Je veux manger ton pancréas

A l’occasion du festival «  les saisons Hanabi «  qui se déroule du 5 au 18 juin 2019 en France, je suis allée voir : « Je veux manger ton pancréas » Vous allez me dire « Euh, mais c’est quoi le titre bizarre de ce film ? » J’avoue ce titre ne fait pas rêver, mais il s’explique tout fait quand on a vu le film.

Initialement prévu pour une sortie en août prochain, le film d’animation sortira finalement en salles le 13 novembre en France. Je l’ai donc vu en avant-première en vostfr. 

« Je veux manger ton pancréas » est  l’adaptation en long métrage animé du roman Kimi no suizô o tabetai (Je veux manger ton pancréas) de Yoru Sumino sorti en 2018 au Japon et 2019 en France. Il est sorti en version live l’an dernier en France. Une adaptation en manga en 2 volumes, signée Idumi Kirihara, est parue dans le magazine Monthly Action de Futabasha d’août 2016 à mai 2017. 

L’histoire

L’histoire est racontée du point de vue du jeune homme alors qu’il trouve un journal intime dans un hôpital. Ce journal est celui de Sakura Yamauchi, qui souffre d’une maladie incurable du pancréas, et à qui il ne reste vraisemblablement plus que quelques mois à vivre. Elle souffre d’une maladie incurable et à part sa famille n’est au courant.  Il promet alors de garder le secret. Malgré leurs personnalités opposées, il décide de rester auprès de Sakura pour le temps qu’il lui reste à vivre. Sa rencontre avec ce garçon solitaire, introverti, fou de littérature va être une découverte pour les deux. Plus sa maladie avance, plus lui s’ouvre peu à peu au monde qui l’entoure.

(Désolée je n’ai pas trouvé de trailer en VOSTFR)

Un film touchant mais pas larmoyant

Cette histoire n’est pas sans rappeler L’écume des jours de Boris Vian où Colin fait son maximum pour Chloé atteinte elle-aussi de maladie incurable. Mais là où Colin est larmoyant, notre héros ici a totalement accepté la maladie de Sakura. 

Même si l’idée de la mort est présente tout le long, elle ne rend pas le film larmoyant. C’est une fin inéluctable qui arrive à tout le monde, juste plus ou moins tôt. On s’attarde ici sur le temps passé ensemble à profiter de la vie comme autant de ça de pris sur la maladie et la mort. Les couleurs sont lumineuses et l’ambiance musicale accompagne bien ces moments de découverte du monde (pour lui) et de réaliser ces rêves pour elle.

La fin n’est pas exactement celle attendue. D’ailleurs, elle est différente de celle du film en action live. Alors oui, on pleure les 20 dernières minutes. Mais on pleure non pas pour se lamenter sur la mort de Sakura (ce n’est même pas un spoil car dit maladie incurable dit mort certaine). On pleure sur le chagrin de ceux qui reste, sur le message postum-mortem, plein d’espoir que transmet Sakura. 

L’histoire est-elle gnagnan ? 

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, on n’est pas dans une histoire d’amour, une romance. Leur relation est très chaste, même si toute leur classe est persuadée qu’ils sortent ensemble. On retrouve ici le bon vieux cliché qui veut qu’une simple amitié fille/garçon ne soit pas possible.

La scène de l’hôtel peut paraître puribonde pour des occidentaux, mais elle correspond aux codes sociaux japonais. Les relations à l’autre sont très codifiés, le contact physique n’est pas perçu pareil.

Alors oui, le film joue un peu sur les sentiments, mais toujours à bon escient. Mais il m’a toujours moins fait pleurer que Gen d’Hiroshima ou mon préféré : Le tombeau des lucioles.

 



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Printemps du cinéma 2018

Depuis dimanche a lieu comme tous les ans le Printemps du cinéma.

 

Le principe

Pendant ces 3 jours, toutes les séances de tous les films sont à 4€ l’entrée, quelque soit l’âge du spectateur.

Organisé en partenariat, il se déroule dans tous les cinémas de France. Toutes les informations se trouvent sur le site officiel.

N’hésitez pas à en profiter et dépêchez vous ce mardi est le dernier jour  ! En attendant voici la sympathique bande annonce de l’événement.

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Hotarubi no Mori e

Voici le dernier animé que j’ai vu : Hotarubi no Mori e

Sorti en septembre 2011, cet animé subtile et délicat est un vrai bijou de poésie et de douceur.  Le manga papier est un one-shot  de  Natsume Yuujinchou paru en 2002 aux  éditions Hakusensha .  C’est un shojo classique mêlant fantastique et drame.

Son titre alternatif est  « The Light of a Firefly Forest »

Synopsis :

En vacances chez ses grands-parents, Hotaru, une fillette de 6ans se perd dans la forêt de Yamagami, réputée pour être habitée par des esprits.. Alors que la petite fille pleure, un jeune homme, portant un masque de youkai prénommée Gin, lui vient en aide. Il appelle Hotaru, enfant d’humain et lui interdit de le toucher. Si on le touche il disparaîtra. Loin d’avoir peur de lui , elle passera tout l’été avec lui ainsi que les dix suivants.

On voit ainsi au fil des ans,  une amitié naît alors entre eux.

Conclusion

D’une durée de 45 min, ce court-animé nous emmène dans un monde onirique, doux et poétique. On s’attache rapidement aux personnages. et même si il n’existe pas de version française, il n’est pas besoin de comprendre le japonais pour comprendre l’histoire. Un animé à conseiller pour tout ceux qui aiment les belles histoires.

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Your name

Pour continuer dans la série des films animés japonais, voici aujourd’hui un très chouette sorti  :

Your Name

Sorti en décembre 2016, cet animé à eu trois nominations dont une au Festival du Film d’Aujourd’hui  en 2017  et Makoto Shinkai a reçu 2 nominations pour « Meilleur réalisateur pour le cinéma« .

Cette fois-ci point de bombe H, ni drame familial. Mais une histoire touchante, belle et originale.

L’histoire :

Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo.

Taki est un jeune lycéen vivant à Tokyo, entre son petit boulot dans un restaurant italien et ses nombreux amis.Il rêve d’une vie ordinaire à la campagne.

Par un curieux hasard, leurs corps vont être inversés  sans que ni l’un ni l’autre ne puisse maîtriser ce phénomène. Une étrange relation s’instaure entre leurs deux corps qu’ils accaparent mutuellement.  Ce qui donne lieu à 

Scènes cocasses

Taki se touche les seins tous le matins au réveil quand il est dans le corps de Mitsuha. Mitsuha est mal à l’aise au départ dans ce corps de garçon.

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Le début du film n’est pas sans rappeler « Un jour sans fin » où Bill Muray revit sans cesse la même journée.

Mais là où ce film est fort, c’est qu’on s’attache aux personnages, à leurs sentiments et on ne s’attend pas à la suite 

Spoiler

Qui a un petit air de retour vers le futur dramatique. c’est entre Armagedon et « Le jour d’Après »

Conclusion

Un beau film, des personnages attachants  et une musique splendide font de ce film animé un petit bijou de poésie.

Bon film !

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